mardi 18 décembre 2012

Sur les propositions de reprise de Moncigale



Moncigale :

L'audience pour donner les résultats des offres de reprise de la société s'est tenu ce matin à 11 heures au Tribunal de Commerce de Nîmes.

Dans les repreneurs déclarés, le plus sérieux s'est finalement rétracté.  Un autre avait une proposition à la Petiet : "je veux bien reprendre, je n'amène pas de billes, mais l'immobilier m'intéresse". (vive les emplacements au bord du Rhône).

Bref pas de repreneur.

Alors, continuation ou LJ?  On n'en sait rien, le plan de continuation n'ayant pas encore été établi .  Prochaine audience le 15 janvier, avec demande expresse faite à l'administrateur de proposer un plan de sérieux.  Vu ses antécédents, un minimum d'amicales pressions politiques et économiques ne sera pas du luxe. Car faut-il le rappeler, outre ses confortables émoluments, il y a près de 260 emplois directs en jeu, et la filière de distribution de 12.000 viticulteurs. Et si les Chamarré et BVD cessaient de se payer sur la bête, Moncigale pourrait être rentable.



4 commentaires:

  1. Bonjour M Deuxtroy
    Je suis assez surpris de lire votre blog du 18 à 07h51, alors que l'audience n'avait pas encore eu lieu ? vous dites notamment :
    " dans les repreneurs déclarés, le plus sérieux blablabla ; comment pouvez vous le savoir à 07h51, et le qualifier de sérieux puisqu'il n'existe pas "
    "ensuite vous évoquez le second dossier qui n'est toujours pas public, de "à la Petiet"
    Ces affirmations sont plus que surprenantes !!!!!

    RépondreSupprimer
  2. Cher Monsieur,
    Pour votre information, 07:51:00 PM se traduit en français par 19 heures 51, l'acronyme PM signifiant "post méridien", autrement dit "l'après-midi". L'audience ayant eu lieu à 11 heures DU MATIN, j'espère avoir désamorcé votre "surprise"?

    Je pense que vous me confondez avec Belvédère, qui fait publier des décisions de justice avant qu'elles n'aient été prononcées : http://newsgolog.blogspot.fr/2011/07/bvd-la-decision-du-tc-de-nimes-ete.html

    Sinon, par simple curiosité, seriez-vous l'un des intervenants mentionnés dans le texte ci-dessus, ou bien l'un des brillants dirigeants/administrateurs de Moncigale ? (Encore que votre style d'écriture me rappelle furieusement celle d'un certain avocat).

    Désolée si je vous ai vexé, mais il y a 240 emplois qui risquent de disparaitre dans cette entreprise qui était rentable avant sa reprise par Belvédère. Et ce, en raison de l'incompétence des uns et de l'égoisme d'autres.

    RépondreSupprimer
  3. Bonsoir,
    effectivement je n'avais pas noté le pm, mais parano oblige...
    comme vous le faites remarquer, tout est surprenant voire inquiétant dans ce dossier
    pour votre info, le repreneur le plus sérieux a (avait) de quoi inquiéter, puisque selon les professionnels de la profession viti/vinicole, l'objectif inavoué de ce sérieux candidats "aurait été" l'élimination d'un concurrent avec réduction des moyens...et des effectifs
    quand à nous rien à voir avec Petiet dans la mesure ou nous considérons au contraire que les équipes sont nécessaires pour faire tourner une société indépendante et ses actifs indispensables pour garantir de futurs emprunts de rénovation de l'outil
    enfin nous sommes 4 anciens dirigeants (organisation-management-commerce-finances)et avons la prétention de faire revivre cet outil à la hauteur des espoirs de ses fournisseurs et des fédérations coop qui nous soutiennent
    mais peux etre pouvons nous échanger par mail xxxxx@xxx.fr

    RépondreSupprimer
  4. Je me suis permise de ré-éditer votre message afin d'en masquer l'adresse e-mail. Concernant le repreneur qui s'est désisté, j'ai un peu de mal à imaginer une coopérative ayant basé sa croissance sur le rachat de structures externes autonomes et le développement d'un réseau commercial commun, venir racheter un concurrent (et marque ayant déjà une petite notoriété aux USA et en Chine) et, au lieu de le rajouter à son catalogue, le détruire ! Je crains que les guillemets que vous avez utilisé soient de rigueur.

    En ce qui concerne votre offre, vous confirmez en fait n'apporter aucun cash pour le redéveloppement, lorsque vous précise "actifs indispensables pour garantir de futurs emprunts de rénovation de l'outil". D'autre part, je ne suis pas certaine que rebâtir un réseau commercial mondial lorsqu'on n'a pas l'expérience du vin s'improvise en quelques semaines.

    Peu importe au total puisque aucune de ces deux voies n'a été et ne sera retenue.

    RépondreSupprimer

Vous pouvez poster ici vos commentaires, questions ou réactions. Si vous citez des faits, pensez à indiquer vos sources. Merci d'indiquer un nom ou pseudo en choisissant "nom/url" dans la liste déroulante. Le site est modéré.