lundi 21 février 2011

Belvédère : G.Dupont en VAD

INFORMATION

La présente déclaration n’a pas fait l’objet d’un contrôle de l’AMF et est établie sous la responsabilité exclusive du déclarant.

Déclaration des positions courtes nettes conformément à l’article 223-37 du règlement général de l’AMF

Notification of net short position

BELVEDERE


DETENTEUR : SOCIETE DE BOURSE GILBERT DUPONT

(Position holder)

DATE DU FRANCHISSEMENT DE SEUIL : 18/02/2011

(Date of threshold crossing)


POSITION NETTE COURTE DETENUE EN % DU CAPITAL EMIS: 0,505

(Net short position in % of issued share capital)



Alors que l'information est publiée en français et en anglais, un aimable enfumeur censure l'information d'origine, et prétend que G. Dupont serait à l'achat.....

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vendredi 18 février 2011

GECI - avion "chinois" et communiqué sur le CA T3 : que d'incohérences !

On se souviendra que, en septembre 2010, GECI avait fait part d'une commande ferme pour 3 avions F-406, premier lot faisant suite à un protocole d'accord signé en juillet :
Reims Aviation annonce avoir vendu à un client chinois trois avions F-406 pour un montant de 10 M€, configurés en version commuter.Cette commande représente le premier volet du protocole d’accord portant sur 10 avions F-406, signé en juillet dernier. La première livraison est prévue au plus tard fin décembre 2011 et le calendrier prévoit la livraison d'un avion par trimestre.

Commande confirmée quelques jours plus tard lors d'une interview donnée à Cercle Finances :
CF: Geci Aviation a annoncé jeudi dernier la signature d'une commande ferme pour trois F-406 en Chine. Pouvez-nous donner des précisions?

SB: Cette commande s'élève à un montant de près de 11 millions d'euros. Elle devrait être complétée par la commande ferme de deux avions supplémentaires en décembre et de cinq de plus au premier trimestre 2011. La production du premier des trois appareils d'ores et déjà commandés débutera au mois de novembre prochain pour une livraison prévue fin 2011. Le montant total de la commande pour les dix appareils, pour lesquels le protocole d'accord avait été signé en juillet dernier, atteint quelque 50 millions d'euros.

Le 9 décembre, GECI confirmait le démarrage de la construction :

GECI Aviation, filiale du groupe GECI International, poursuit son développement, avec le lancement de la production, par Reims Aviation Industries, du 100ème F406 dans son usine de Reims Prunay. Cet appareil, destiné à un client chinois et qui fait partie d’un Memorandum of Understanding (Protocole d’Accord) de dix appareils, sera configuré en version commuter et sa livraison est prévue pour fin 2011.

Le dernier communiqué sur les chiffres du T3 vient sérieusement remettre en cause ces affirmations

En effet, ce communiqué indique que "conformément aux règles comptables de la société", aucun chiffre d'affaires n'a été enregistré au titre de cette commande.

Or la société comptabilise son CA en fonction de l'avancement des travaux, comme précisé dans ses documents officiels des comptes 2009 et S1 2010 :

"Les prestations réalisées sur plusieurs exercices comptables donnent lieu à l'enregistrement d'un chiffre d'affaires proportionnel à l'avancement des travaux mesuré sur l'avancement des heures passées ramenées aux heures à terminaison."

-->DONC Si rien n'est comptabilisé, c'est qu'aucune heure de travail n'a été passée sur ces travaux. Ou que la comptabilité n'est pas fidèle.

Du coup, devant cette incohérence, on peut douter du reste de la commande, qui portait sur 10 avions. Ou s'interroger sur la fiabilité des comptes.

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http://www.geci.net/files/FRPDF20110209_GI_CAT3.pdf

Golog contre Belvédère, ou Raguen contre Raguen1

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Tiens, je n'ai pas pensé à lui en parler, mais c'est Raguen qui va être content.

Quand je parle de Raguen, c'est bien du Raguen alias Raguen2 quand son premier pseudo a été interdit, puis Raguenow par la suite. Raguen qui nous enchantait avec sa prose, son humour ravageur et ses pastiches en tous genres. L'auteur des "Aventures de Monsieur Grosmignon", "Radio-Golog" et tant d'autres. Raguen, l'anti-enfumeur par excellence, qui s'était attiré tant de rancoeurs avec (entre autres) sa définition du Ghoghol :

Qu'est ce qu'un ghoghol ?
Un ghoghol est un neuneu qui a investi ses économies dans une Paîpite.
et bien sûr sa définition associée :

Qu'est-ce qu'une Paîpite ?

C'est ce qu'en astronomie on appelle un Trou Noir et en géographie un Triangle des Bermudes : tout ce qui y pénètre n’en ressort plus jamais, et cela absorbe tout ce qui s’en rapproche trop. Notamment les économies. Et surtout celles des neuneus.

Et bien, cher anti-enfumeur, vous avez de la concurrence. Limite déloyale. Car Nicolas Miguet, le chantre de la bonne parole boursière, le journaliste/analyste/homme politique qui ne recommande que des "sociétés en retournement à forte décote", ce Monsieur Miguet a pris le pseudo de Raguen1 sur Boursorama.


C'est quoi une société en retournement?
C'est une société qui jusqu'à présent a accumulé les pertes mais que ça va bientôt changer

C'est quoi une société à forte décote?
C'est une société dont les actifs financiers pourraient être notablement mieux valorisés si on prenait en compte les cash-flows futurs que ne manqueraient de décrire de superbes business plan. (voir le "milliard en hypothèse basse de Loyaltouch, les "100 miyons du brevet de Golog, etc...)

Bref, "Raguen1" est un grand chasseur de paîpites.

Alors, heureux, Raguen?

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Belvédère, Nicolas Miguet, et la censure sur Bourso

Belvédère, tout comme ses petites soeurs Golog et Loyaltouch, a des difficultés. Ce n'est pas un scoop. Ils sont résumés par exemple ici :

http://www.charentelibre.fr/2011/02/18/la-mondialisation-fait-trinquer-les-cognacs-gautier,1022118.php

Aussi tous les moyens sont bons pour appater de nouveaux actionnaires. Un "analyste" célèbre, Nicolas Miguet, publie une estimation de 40 M€ d'EBITDA pour 2010 dans sa feuille de chou. Dans un entrefilet perdu au milieu d'un interview très complaisant du PDG. Les pages sont reproduites sur le site de l'entreprise. Aussitôt, sur Bourso, "b.new", un actionnaire (ou simple forumeur, qui sait?) reproduit ce chiffre en déclarant :
CAUTIONNE par Belvédère et publié
sur son propre site internet

Quand à mon post sur le sujet :
EBITDA : plus proche de 0 que de 40 M€

Nicolas Miguet, dans un article reproduit sur le site de BVD, fait part récemment d'un EBITDA estimé de 40 M€ pour 2010

Sachant que l'EBITDA du S1 est de -5,7 M€, et que le CA a légèrement augmenté au prix de fortes dépenses publicitaires, une seule conclusion :

NM prend les gens pour des naïfs. Tout comme bnew qui reprend "l'info" ici, en la déclarant validée par la Direction de BVD.


il a été censuré 5 fois. Alors à votre avis, l'EBITDA 2010 : 0 ou 40 M€?
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Pour ceux qui ne savent pas ce qu'est un EBITDA, c'est un solde intermédiaire de gestion qui correspond grosso modo au résultat opérationnel. Autant dire qu'un EBITDA nul, cela veut dire cette année encore des pertes significatives. Mais les actionnaires de Belvédère ont horreur qu'on le dise. Ils préfèrent saluer l'attitude du PDG, Jacques Rouvroy, qui après avoir accepté les termes d'un plan de sauvegarde, a finalement décidé de ne pas payer l'échéance prévue à ses obligataires. Et se fait tirer l'oreille pour revendre ses 30% d'auto-contrôle, qui faisaient aussi l'objet d'une clause du plan de sauvegarde. Deux décisions qui risquent de provoquer la résolution du plan de sauvegarde. Le Tribunal de Commerce de Dijon, appelé à statuer sur ce point, a mis sa décision en délibéré jusqu'au 4 avril.

Pendant ce temps, les petits actionnaires continuent à applaudir : "regardez comme il est fort, notre PDG". Sans se rendre compte qu'en pronant le non-respect d'obligations contractuelles et légales, ils risquent de se faire les fossoyeurs de l'emploi des salariés. Au même titre que "les fonds vautours" qu'ils n'ont de cesse de dénoncer.

Mais pendant les soldes, la censure continue!

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jeudi 3 février 2011

Golog Holding est bien en LJ

"Confusion" disait Dragon, suite à une courrier de sa banque l'informant de la LJ de Golog Holding? Certes! Mais pas n'importe laquelle. LJ suite à "Confusion de patrimoine".

Bravo à Raguen qui avait suggéré cette hypothèse de fin dès la mise en LJ de Golog France.

Quand à FLC, il vous a roulé dans la farine jusqu'au bout. Il avait bien contesté l'extension de LJ de Golog. Jugement en date du 30/07/2010, qui rejette ses prétentions.

Tout cela est disponible dans le document de procédure d'insolvabilité déposée au RC du Luxembourg. Qui n'est autre que la transcription de la procédure d'extension de LJ à Golog Holding.

Je vous en recommande la lecture d'ailleurs. C'est un poëme quand au rôle de Droetto. Et au passage, (même si je me répète) cela ouvre une voie royale aux actionnaires qui voudraient porter plainte..... y compris contre Droetto. Puisqu'ils pourront agir selon le seul droit français.

Dans les morceaux choisis de ce texte, on apprend ainsi la nature du "problème technique" de l'AK. Assez simple, en fait : la société pressentie n'a jamais versé les fonds. Et ne les versera jamais, selon l'analyse du liquidateur
"le titre Golog ayant été démonétisé suite au déstockage Happydoo"

(Par "déstockage", Me Gauthier fait référence au déstockage d'actions Golog balancées sur le marché et ayant permis à Happydoo de faire sa copieuse plus-value de 7,5 M€.)

On y apprend aussi le détail du poste client de 2,3 M€ présent tant en 2007 que 2008 dans les comptes de Golog France : 1,3 M€ pour Golog Holding et ses filiales, 1 M€ pour Telemedia, société dont le gérant est Mathelot.

Autre extrait choisi :
(Attendu) Qu'il conviendra aussi de constater que Golog Holding SA ne s'est jamais valablement comporté comme une holding, mais a été une "structure parasitaire" avec pour seul but de lever des fonds sur le marché qui, au lieu d'être affectés à Golog France, ont profité à des dirigeants que l'on retrouve dans l'environnement de Happydoo

Et je vous fait grâce de l'ironie de Maître Gauthier lorsqu'il évoque, en italiques et quotes dans le texte ,
l'aboutissement de tout cela sera la liquidation judiciaire du "centre de coûts français" (...)

Tiens! Un expert en LJ qui n'a pas gouté la plaisanterie de la "branche pourrie". Toujours est-il qu'il constate que les victimes sont bien les créanciers de Golog France et les actionnaires "trompés" au travers de Golog Holding. Les italiques sont de lui.


Mesdames et Messieurs les actionnaires, il ne vous reste plus qu'à vous servir de ce superbe texte pour tenter de récupérer ce qui peut l'être auprès de Droetto, Mathelot et FLC. Et à mettre sans ménagement à la poubelle le courrier suggéré par Bernard Auger qui "après vérification" s'insurge qu'on ait pu dire que Golog Holding était en LJ. Sacré Nanard!