Dans le premier, « Communiqué Financier », on y apprend que le capital social de Golog Holding est augmenté :
« Ce nouveau capital social résulte de la création de 812.573 actions nouvelles, directement assimilables aux actions anciennes, émises au prix de 2.15€, (soit 0.10€ de valeur nominale et 2.05€ de prime d’émission). »
La question majeure, quand on sait la situation de trésorerie chancelante de Golog, et les « incidents techniques indépendants de la volonté d’un des actionnaires » lors de l’AK, c’est-à-dire le montant de trésorerie réellement apporté par cette AK, n’y est pas repris. Dommage. Admettons un instant que, conformément à l’avant dernier communiqué, 1,7 millions aient été souscrits en cash, sans prêt-relais sur un compte-courant. On ne connaitra donc ce montant essentiel que lors de la prochaine AG, dont la date devait être indiquée en même temps que le résultat de l’augmentation de capital, mais qui par un facheux concours de circonstances, n’a pas été rappelée. Attendons donc, comme d’habitude.
Le second communiqué, lui, se pose en donneur de leçons. Sous le titre :
Liberté de parole ou liberté de nuisance ?
De plus en plus, la presse généraliste s'interroge sur la libre expression des détracteurs dans les forums et autres "crachoirs" publics. L’internet est merveilleux pour cela, assourdissant, comme des acouphènes. Golog en a subi sa large part. Ce qui est écrit reste, pendant des années, accessible par n'importe quel moteur de recherche, sans que l'accusépuisse apporter une réponse bénéficiant du même écho persistant.
Très juste, le titre. C’est une question qui me démange depuis que j’ai vu s’abattre sur les forums financiers tous les ardents défenseurs de Golog, à qui on n’avait rien demandé, d’ailleurs. Des thuriféraires de la liberté de parole, qui ont posté et repostés, jusqu’à écoeurement des lecteurs, des posts insipides à la gloire supposée de Golog. Qui ont organisé une censure en règle sur Boursorama, l’un des forums les plus fréquentés. Sans compter une direction de Golog qui, pour mieux museler les velléïtés de critique, a annoncé avoir porté plainte contre un forumeur, pour cause de crime de lèse-majesté. Au lieu de répondre à ses questions. La propagande intensive pro-golog qui a incité de nombreux petits actionnaires à souscrire, et qui a fait leurs pertes, relève-t-elle de la liberté de parole, ou de la liberté de nuisance ? Et comme vous le dites si bien, cette propagande intensive reste, alors que la majorité des messages qui ne vous conviennent pas sont effacés.
De plus, courageux, la plupart des détracteurs utilisent des pseudos. Néanmoins on les reconnaît facilement car ils ne peuvent s’empêcher de se mettre en lumière tamisée, de peur de sombrer dans l’anonymat. Tous utilisent la « vraie-fausse information », permanente, sortie du contexte; c’en est pour eux une jouissance que de s’en servir pour nuire et pour dénoncer.
A propos d’anonymat, match nul. Parce que l’usage de pseudos est répandu sur le Web (l’ignoriez-vous ?), aussi bien vos détracteurs que vos thuriféraires en usent. Quand ce n’est pas vous-même, si l’on en droit en croire les messages postés sous le pseudo de « Golog ». Ceci dit, où est le véritable anonymat ? L’usage admis de pseudos, ou votre absence totale de réponse à des actionnaires qui vous demandent une copie des comptes avant une AG supposée ? Et ce, que les demandes soient adressées à votre siège social, sur votre téléphone portable personnel comme le suggère votre société de domiciliation, ou encore adressées à vos « administratrices bénévoles », ou autres chargés de communication de type Euro RSCG ou autre ? Et malgré toutes les preuves d’actionnariat qui peuvent vous être présentées ? Qui se réfugie derrière l’anonymat ? Vous, ou vos actionnaires ?
D’ailleurs, pour nuire à qui, à quoi et pourquoi ? Et dénoncer pour les intérêts de quelle puissance reconnaissante ?
Si l’on rappelle le fil de votre pensée, les « détracteurs » veulent nuire à quelqu’un. En demandant le strict respect de loi et des statuts de notre société, ceux qui demandent une AG, des comptes, « veulent nuire » ? Ceux qui s’interrogent sur la fausseté de vos annonces, sur leurs pertes versus les plus-values de 7 millions d’euros faites par Happydoo, « veulent nuire » ? Ne serait-il pas légitime de reconnaître à ces personnes JUSTE un minimum de bon sens ? Quand à la notion de « puissance reconnaissante », on ne se souvient pas d’avoir vu Happydoo, actionnaire historique, ayant acquis la majeure partie de ses actions au prix de 0.10 euros, se livrer à la moindre manifestation de reconnaissance vis-à-vis des actionnaires l’ayant racheté entre 3 et 18 euros.
Nuire d’abord au fait d’entreprendre, car il faut bien être courageux aujourd’hui pour tenter d’entreprendre et créer des emplois, d’avoir la légitime ambition de réussir, de construire.
« Nuire au fait d’entreprendre » ? Mais qui veut nuire au fait d’entreprendre ? La quasi-totalité des vos actionnaires et détracteurs sont admiratifs de l’esprit d’entreprise. Qu’ils soient RMIstes avec quelques économies, smicards ou petits employés, cadres, actuels ou ex chefs d’entreprises, rentiers ; quasiment tous ceux qui ont acheté des actions Golog partagent l’idée que savoir entreprendre est une bonne chose. Non, si certains sont critiques, ce n’est pas à cause de la liberté d’entreprendre. C’est plus parce qu’ils considèrent qu’entre une entreprise et ses différents partenaires (actionnaires, salariés, fournisseurs, clients) il doit y avoir un respect de règles morales de base. Oh, des inepties. Du genre : respecter la parole donnée, ne pas promettre tout et n’importe quoi pour se déjuger ensuite. Et faire preuve d’un minimum de respect humain. Et ne pas conduire tous les autres à la perte sous prétexte de satisfaire des besoins personnels.
Nuire aux employés, car tout risque même minime peut conduire dans nos sociétés fragiles et complexes d’aujourd’hui à la disparition de leur travail.
Alors là, vous faites fort ! Puisque vous ne parlez que des « employés », on ne reviendra pas sur le sort des actionnaires à qui vous avez menti, ni sur celui des fournisseurs que vous avez planté, Force Oblige. Parlons donc des « employés ». Quelle est la plus-value de Golog en la matière ? Avez-vous un instant seulement vérifié quelques ratios de base ?
Est-ce que votre taux de turnover ne serait pas un plus élevé que la moyenne ? Et même beaucoup plus élevé ? Est-ce que pour l’immense majorité des employés qui sont partis, les raisons n’étaient pas un désaccord sur des pratiques qu’ils réprouvaient ? Est-ce que pour la majorité de ces salariés, cela ne s’est pas traduit par des procès aux prud’hommes, toujours en cours ou gagnés par ces salariés ?
Qui nuit aux salariés ? Des personnes critiques de vos promesses de Business Plan inatteignables, ou votre politique vis-à-vis de ces salariés qui ont cru à votre discours, et que vous avez « jeté » dès lors qu’ils manifestaient la moindre réticence ? Je sais malheureusement, que au moins l’entre eux ne pourra plus jamais témoigner.
Nuire à l’économie tout simplement, comme une cinquième colonne qui vise à tromper et à trahir sournoisement.
Qui nuit à l’économie ? Des gens de bon sens, révoltés par vos pratiques, votre irrespect total des droits de l’actionnaire, des fournisseurs , vos annonces sans cesse démenties ? Des gens soucieux d’un minimum de confiance sur le Marché Libre ? Qui pensent que sans confiance, d’autres sociétés auront du mal à s’y faire financer ?
Un conseil cependant: soyez au moins un peu plus drôles, le travail est assez difficile comme cela pour que l’on attende de vous plus d’humour pour nous divertir au petit café du matin; mais pour cela il faudrait être inventif, ce n’est pas gagné.
Bon, pour l’humour, je dois reconnaître ; je ne suis pas sûre que moi-même et les autres personnes qui critiquons votre action soyons toujours à la hauteur. Parce que de votre côté, c’est un vrai festival. Sans même parler du nombre de fautes d’orthographe de votre dernier communiqué financier (épiphénomène) , les accumulations de contradictions, d’annonces glorieuses aussitôt démenties avant que d’avoir existées pourraient prêter à rire (Orange ? La subvention Wallonne ? Euro RSCG ? Wind ? Les clauses demandées pour prétendre à la reprise de Adok ? La cession en septembre de la part de Adok ? L’AG annulée sous prétexte de quorum insuffisant ? L’AG toujours remise à une date « ultérieure » ? Votre incapacité depuis dix mois à publier un communiqué avec votre bonne adresse ? Les comptes non publiés ? Les réserves du CAC disant que vos « comptes consolidés » n’étaient pas des « comptes consolidés » ? Les 10 millions d’euros de vente de licences enregistrées en chiffre d’affaires 2008 et payables…ultérieurement en 2009 ou 2010 » ? ). Bref, tout cela est très drôle. Et j’avoue en rire au quotidien. Sauf qu’à plus long terme, dès que je commence à réfléchir, je me dis que à cause de vous, en dehors des actionnaires en pertes, des salariés licenciés, des fournisseurs affectés, une des conséquences tout aussi grave de vos actions, c’est une perte de confiance de beaucoup d’actionnaires dans le marché libre. Alors que pourtant, actuellement, c’était bien un outil de financement dont plusieurs PME prometteuses auraient pu avoir besoin. Et du coup, je ris. Certes. Mais un peu jaune. Pas du rire dont on peut avoir envie au petit café du matin. Dois-je m’en excuser ?
Alors, pour toutes raisons, permettez-moi ne de pas être franchement convaincue par vos leçons de morale.
P.S. Un dernier mot pour en revenir à « l’anonymat des détracteurs » : l’anonymat est tout relatif. Vous n’avez que peu d’actionnaires ne détenant qu’une seule action et qui vous donnent de leurs nouvelles. Dont moi. Mais il est vrai que vous n’avez pas le droit de livrer mes coordonnées en pature aux souteneurs du forum Boursorama ou d’autres, comme cela été déjà fait pour le pseudo Pintovic. Quel que soit le nombre de vos huissiers, cela pourrait m’énerver.
Signé : Deuxtroy
C'est tellement bien ce blog..
RépondreSupprimerPas comme ce forum BRS pourri.
Ici Deuxtroy-Ghoghol vous pouvez y mettre du gras où vous voulez quand vous voulez
C'est effectivement plus clair.
Par contre, on y voit aussi dévoilé encore plus clairement votre égo demeusuré.
"Cela pourrait m'énerver"
Et oui Deuxtroy, parler de l'existant n'est pas chose facile, et pour se consoler, on peut se dire qu'"ils" n'ont pas "le choix".
RépondreSupprimerTant les petits actionnaires lésés, que ce Monsieur PDG qui n'a plus le choix...
"on avance, on avance... on a plus assez d'essence ...pour faire la route dans l'autre sens, alors... on avance...
Mais, au delà de son périmètre, on fait beaucoup de dégats collatéraux. "on s'en fout", direz-vous, oui, jusqu'au jour où, la réalité remonte à la surface...comme un ballon surgonflé, que l'on tient sous l'eau dans sa main, et qui jailli inévitablement, tel un exocet, vers la lumière.
En attendant, il est minuit..
...Docteur
http://www.boursorama.com/forum-golog-golog-rappel-sur-ceux-qui-censurent-les-posts-ici-385583122-1
RépondreSupprimerTu disais, Guillaume, alias Gdauph1?