mardi 22 décembre 2009
Actionnaires de Golog : agir ou subir?
La liquidation de Golog France ayant été prononcée, nul doute que celle de la holding n'est qu'une question de semaines. Nul doute non plus que la cession des très maigres actifs ne suffira pas à payer les créanciers de premier rang : salariés, fisc, Urssaf, etc... Ne resterait donc aux actionnaires que leur responsabilité d'investisseur malheureux, et leurs yeux pour pleurer.
Sauf pour ceux qui sont convaincus d'avoir été l'objet d'une arnaque : déclarations mensongères et faillite fraduleuse. Pour ceux-là, la seule possibilité de récupérer tout ou partie de leurs fonds est de se retourner vers les administrateurs des deux structures qui ont mis en place la machine à absorber le cash. Et notamment ceux des administrateurs qui se sont enrichis en toute connaissance de cause.
Tout en se souvenant que Coco a déclaré à l'AG du 15 décembre (soit 14 jours après la date de cessation de paiement) vouloir "quitter le France". Parlait-il vraiment de Golog France, dont il savait le sort scellé? Ou envisageait-il une retraite vers sa récente acquisition immobilière à Dubaï?
En cas de faillite frauduleuse doublée d'un enrichissement personnel, gageons qu'il aura la sage précaution de migrer ses comptes bancaires vers des cieux plus avenants, et moins risqués juridiquement. Dans ce cas, le recours des actionnaires serait extrêmement dissuasif, en raison des coûts de procédure.
Seul un référé rapide demandant un blocage conservatoire des comptes bancaires des principaux responsables semble de nature à préserver les droits des actionnaires lésés, dans l'attente d'un jugement au fond. Mais combien d'actionnaires en auront la volonté et les moyens? Pour le moment, il semble assez douteux que ceux-ci soient capables de s'organiser collectivement pour tenter de faire valoir leurs droits.
Si cela se confirme, cela revient à dire que les responsables de Golog auraient bien jugé leur public. Et sur un strict plan financier, eu raison de monter cette arnaque : pas d'action rapide des actionnaires = totale impunité!
Sauf pour ceux qui sont convaincus d'avoir été l'objet d'une arnaque : déclarations mensongères et faillite fraduleuse. Pour ceux-là, la seule possibilité de récupérer tout ou partie de leurs fonds est de se retourner vers les administrateurs des deux structures qui ont mis en place la machine à absorber le cash. Et notamment ceux des administrateurs qui se sont enrichis en toute connaissance de cause.
Tout en se souvenant que Coco a déclaré à l'AG du 15 décembre (soit 14 jours après la date de cessation de paiement) vouloir "quitter le France". Parlait-il vraiment de Golog France, dont il savait le sort scellé? Ou envisageait-il une retraite vers sa récente acquisition immobilière à Dubaï?
En cas de faillite frauduleuse doublée d'un enrichissement personnel, gageons qu'il aura la sage précaution de migrer ses comptes bancaires vers des cieux plus avenants, et moins risqués juridiquement. Dans ce cas, le recours des actionnaires serait extrêmement dissuasif, en raison des coûts de procédure.
Seul un référé rapide demandant un blocage conservatoire des comptes bancaires des principaux responsables semble de nature à préserver les droits des actionnaires lésés, dans l'attente d'un jugement au fond. Mais combien d'actionnaires en auront la volonté et les moyens? Pour le moment, il semble assez douteux que ceux-ci soient capables de s'organiser collectivement pour tenter de faire valoir leurs droits.
Si cela se confirme, cela revient à dire que les responsables de Golog auraient bien jugé leur public. Et sur un strict plan financier, eu raison de monter cette arnaque : pas d'action rapide des actionnaires = totale impunité!
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