lundi 4 juillet 2011
BELVEDERE : The arm - Double bras d'honneur aux créanciers et au marché, selon Nicolas Miguet
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J'ai sacrifié 7 euros pour écouter la réaction de Nicolas Miguet sur son audiotel, concernant la nouvelle procédure de sauvegarde de Belvédère, et le cours un peu décevant malgré des volumes doubles de ceux de vendredi. Cotant 6.19 à la dernière clôture de vendredi, en ce jour de l'Independance Day l'action a tout d'abord commencé à bien progresser en début de séance (62.19, pour passer l'après-midi dans des volumes de plus et en plus maigres, et clôturer à 6.19). Mauvais revers pour ses adeptes qui auraient renforcé en journée.
N. Miguet se réjouit du bras d'honneur adressé aux créanciers, en indiquant qu'ils "ne pourront strictement rien faire" , et en précisant que BVD bénéficie de 6 mois d'observation jusqu'au 16 décembre 2011 (alignement sur la procédure Moncigale), et que la prochaine audience aura lieu le 9 septembre 2011.
Puis, sans doute pour rassurer ses fidèles cotisants, il argue du fait que la nouvelle a été tenue secrète, en s'étonnant que cela "n'ait pas fuité", signe selon lui que en France "personne ne travaille".
Oh, Miguet, ça va bien la tête? On sait bien que, vu les dossier AMF déjà épais vous concernant, vous et Jacques Rouvroy, et la faiblesse relative des amendes, vous vous fichez de respecter la déontologie boursière et applaudissez quand JR y contrevient. Mais est-ce utile d'enfoncer le clou?
Car si la nouvelle n'a pas "fuité" comme vous le dites, c'est simplement que la seule communication que BVD ait faite, c'est un message ce matin sur son propre site. Sans aucun communiqué de presse. Du coup, à part ce blog, boursier.com, repris par une dizaine de sites, et bienpublic.com, très peu en ont effectivement parlé. Et notamment pas Boursorama.
Cela vous semble un motif de gloire? Tenir ses infos secrètes, et s'indigner ensuite que les français soient paresseux? Je me pose une question quand même. Si je n'avais pas parlé de l'info, l'auriez-vous, vous et votre commanditaire, révélée au public? Ou en auriez-vous profité pour vendre encore et encore, faire chuter le titre pour racheter au plus bas avant révélation du pot-aux-roses? On peut légitimement se le demander, sachant que vendredi soir, vous n'en parliez pas. En somme, vous prenez non seulement le marché mais aussi vos clients pour de braves citrons à pressurer?
Enfin, tant qu'ils vous font confiance et que les créanciers ne parviennent pas à obtenir une annulation de cette décision empreinte pour le moins d'une sérieuse erreur d'appréciation (confusion de patrimoine, Arf), tout va bien. OU PRESQUE. Il faut juste croiser le doigts pour les salariés dégoutés ne quittent pas un à un le navire. Parce que votre mépris, autant que celui du trio JR/CT/EAS risquent d'en dégoûter pas mal. D'autant que la notion de "confusion de patrimoine", si elle n'arrive pas être invalidée, risque fort de se retourner directement contre Moncigale, dont le sort devient lié à celui de Belvédère, alors qu'elle aurait pu espérer avoir une vie autonome.
Lors de l'annonce en mai de la résolution du plan de sauvegarde par le Tribunal de Commerce de Dijon, j'avais fait le pari que la psychologie de Jacques Rouvroy le conduirait à préférer la multiplication des procédures juridiques, plutôt que la survie de l'entreprise et la négociation avec les créanciers.
On en a la preuve aujourd'hui. Politique de la terre brûlée, titrais-je le 18 juin. On y est aussi. Parce que croire que le moindre stake-holder (fournisseurs, salariés, créanciers,...voire client?) fera désormais confiance à Belvédère avec de tels bras d'honneur, c'est peut-être avoir une vision erronée de l'avenir.
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J'ai sacrifié 7 euros pour écouter la réaction de Nicolas Miguet sur son audiotel, concernant la nouvelle procédure de sauvegarde de Belvédère, et le cours un peu décevant malgré des volumes doubles de ceux de vendredi. Cotant 6.19 à la dernière clôture de vendredi, en ce jour de l'Independance Day l'action a tout d'abord commencé à bien progresser en début de séance (62.19, pour passer l'après-midi dans des volumes de plus et en plus maigres, et clôturer à 6.19). Mauvais revers pour ses adeptes qui auraient renforcé en journée.
N. Miguet se réjouit du bras d'honneur adressé aux créanciers, en indiquant qu'ils "ne pourront strictement rien faire" , et en précisant que BVD bénéficie de 6 mois d'observation jusqu'au 16 décembre 2011 (alignement sur la procédure Moncigale), et que la prochaine audience aura lieu le 9 septembre 2011.
Puis, sans doute pour rassurer ses fidèles cotisants, il argue du fait que la nouvelle a été tenue secrète, en s'étonnant que cela "n'ait pas fuité", signe selon lui que en France "personne ne travaille".
Oh, Miguet, ça va bien la tête? On sait bien que, vu les dossier AMF déjà épais vous concernant, vous et Jacques Rouvroy, et la faiblesse relative des amendes, vous vous fichez de respecter la déontologie boursière et applaudissez quand JR y contrevient. Mais est-ce utile d'enfoncer le clou?
Car si la nouvelle n'a pas "fuité" comme vous le dites, c'est simplement que la seule communication que BVD ait faite, c'est un message ce matin sur son propre site. Sans aucun communiqué de presse. Du coup, à part ce blog, boursier.com, repris par une dizaine de sites, et bienpublic.com, très peu en ont effectivement parlé. Et notamment pas Boursorama.
Cela vous semble un motif de gloire? Tenir ses infos secrètes, et s'indigner ensuite que les français soient paresseux? Je me pose une question quand même. Si je n'avais pas parlé de l'info, l'auriez-vous, vous et votre commanditaire, révélée au public? Ou en auriez-vous profité pour vendre encore et encore, faire chuter le titre pour racheter au plus bas avant révélation du pot-aux-roses? On peut légitimement se le demander, sachant que vendredi soir, vous n'en parliez pas. En somme, vous prenez non seulement le marché mais aussi vos clients pour de braves citrons à pressurer?
Enfin, tant qu'ils vous font confiance et que les créanciers ne parviennent pas à obtenir une annulation de cette décision empreinte pour le moins d'une sérieuse erreur d'appréciation (confusion de patrimoine, Arf), tout va bien. OU PRESQUE. Il faut juste croiser le doigts pour les salariés dégoutés ne quittent pas un à un le navire. Parce que votre mépris, autant que celui du trio JR/CT/EAS risquent d'en dégoûter pas mal. D'autant que la notion de "confusion de patrimoine", si elle n'arrive pas être invalidée, risque fort de se retourner directement contre Moncigale, dont le sort devient lié à celui de Belvédère, alors qu'elle aurait pu espérer avoir une vie autonome.
Lors de l'annonce en mai de la résolution du plan de sauvegarde par le Tribunal de Commerce de Dijon, j'avais fait le pari que la psychologie de Jacques Rouvroy le conduirait à préférer la multiplication des procédures juridiques, plutôt que la survie de l'entreprise et la négociation avec les créanciers.
On en a la preuve aujourd'hui. Politique de la terre brûlée, titrais-je le 18 juin. On y est aussi. Parce que croire que le moindre stake-holder (fournisseurs, salariés, créanciers,...voire client?) fera désormais confiance à Belvédère avec de tels bras d'honneur, c'est peut-être avoir une vision erronée de l'avenir.
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